Histoire des discothèques

Voici les premières discothèques qui se multiplièrent alors dans Paris et sa proche banlieue. Évidemment, toutes n’avaient pas le même concept, ne passaient pas la même musique, et n’acceptaient pas les mêmes clientèles…

On distingue:

  • Les dancings ouverts dès les années 1930, et encore en activité dans les années 1970 : la Coupole, le Kiss Club, le Balajo ;
  • Les clubs « sélect » créé au tournant des années 1960 (Régine, Castel, New Jimmy’s) ;
  • Quelques night-clubs des années 1960-1970 comme la Locomotive (1960), la Bohême (attestée dès 1964), le Bus Palladium (créé en 1965), le Tour Club (1966), le Gibus (1967), le Sept (1968), la Casita (1970), le Nuage, le Club 18, le Scaramouche, le Bronx (qui ouvrent tous les quatre vers 1970), le Whisky à gogo (1972), le Colony (1973), l’Émeraude (créé au milieu des années 1970), Le Rocco Club (1974), l’Élysée-Matignon (1977) ;
  • Les premières grandes discothèques : le Memphis (1968), le Chalet du Lac (dancing dès les années 1950 qui devient discothèque en 1973), la Main bleue (1976), le Palace, les Bains-Douches et la Scala (1978), la Main jaune (1979), le Pacific (1980), le BH et l’Opéra Night (créés en 1981), le Midnight Express (1982) ;
  • d’autres clubs ou boîtes de nuit, plus petites : le Rose Bonbon (1978), le Broad (1980 ?), le Tango (renouvelé par Serge Krüger à pratir de 1981), le Garage, le Haute Tension, le Ring, les 120 nuits (1983), le Soleil noir (1984) ;
  • Et quelques autres dont il est difficile de connaître la date de création (le Black & White, le Régis’kaïa, le Madras Club, le Flash Back, le Keur Samba, le Bataclan, l’Apoplexy, le Rex Club, le Rayon Vert, le Safari Club, le Shirley, le Roméo Club, le Stadium…)

Des lieux à l’adresse inconnue:  le Club d’O, le Toppers (sans doute vers Montparnasse), le Milord Mot, le Week-End, l’Observatoire, le Club 78, le Black Sugar, le Galaxie, le Navy, l’Addison Square Garden…